20 janvier 2021
Le 11 décembre dernier, Promove adressait un sondage aux représentants du tissu économique régional afin d’établir un point de situation de l’impact du coronavirus sur leurs activités ainsi que sur leurs perspectives pour 2021. Au terme de l’enquête, 78 PME de la région Riviera-Lavaux, représentant près de 3000 emplois dans tous les secteurs, ont répondu.
Comme nous pouvions le pressentir, une majorité d’entreprises a constaté des impacts négatifs avec notamment une baisse de chiffre d’affaires de plus de 30% pour près de la moitié d’entre elles ou encore une diminution du nombre d’emplois d’environ 10% au sein de la région. Quelques entreprises ont néanmoins connu des impacts positifs dans des domaines tels que les espaces de coworking, le paysagisme ou la vente en ligne.
Les perspectives 2021, telles que citées par les répondants au sondage, semblent moins dramatiques, tant en termes d’évolution du chiffre d’affaires que de ressources humaines. Ainsi, 11% des entreprises envisagent la nécessité de procéder à de nouveaux licenciements alors que 17% prévoient des réengagements.
Concernant la dynamique entrepreneuriale en Riviera-Lavaux, notre suivi du Registre du Commerce (RC) nous permets de constater un solde positif de 120 nouvelles entreprises inscrites au cours de l’année 2020 avec cependant un ralentissement du nombre de créations observé depuis 2019. Le nombre des faillites s’inscrit également en baisse en 2020, reflétant sans doute plus l’impact temporaire de l’injection de liquidités via les prêts COVID qu’un véritable signal positif. A ce titre, rappelons également que les données du RC présentent un biais temporel puisque les entreprises créées y figurent dès leur inscription alors que celles confrontées à une cessation d’activité peuvent connaître un long délai avant que cette situation ne soit actée dans le registre. Enfin, il y a également lieu de tenir compte du fait que les entreprises réalisant moins de 100 000 CHF de chiffre d’affaires ne figurent pas au RC, or ce sont souvent les premières en difficulté.
Les craintes quant à la dynamique conjoncturelle ne se reflète pour l’heure pas dans l’évolution du marché immobilier à destination des entreprises. En effet, nous ressentons que ce dernier est plus tendu depuis la fin de l’année 2020 avec un nombre de demandes accrues et des locaux qui restent moins longtemps disponibles sur notre Portail de l’immobilier. Cette potentielle raréfaction des biens serait alors probablement à l’origine des hausses de prix constatées notamment sur des locaux commerciaux ou encore des surfaces de dépôt en zones d’activités telles que celle de St-Légier ou de Puidoux.
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